Peu d’oiseaux ont un plumage aussi élégant que le canard mandarin male, avec ses stries bien marquées et ses plumes multicolores. Comment ne pas admirer les plumes cuivrés de ses ailes qui se dressent à la verticale lors qu’il parade. Par contraste, la femelle est terne mais ses couleurs dans le gris et brun lui permettent de se camoufler quand elle couve ses œufs.

Après l’accouplement, le male et la femelle restent ensemble pendant plusieurs saisons, souvent toute leurs vies. Ils si sont fortement liés que si l’un vient à disparaitre ou mourir, l’autre montre des signes de détresses extrêmes pendant plusieurs semaines. Le canard mandarin vit retiré près des rivières et des lacs entourés de bois. Il passe beaucoup de temps au milieu des arbres: ces pattes palmées et ces griffes pointues sont conçus pour se percher sur les branches, bien au dessus du sol, à l’abri du danger. Il fait aussi son nid dans les cavités des arbres.

Le mandarin n’est pas encore une espèce menacée, en partie grâce à l’intérêt que lui portent les collectionneurs. Mais l’augmentation galopante de population en Chine et au Japon lui fait perdre son habitat au profit des constructions humaines. Dans la nature, le nombre de mandarins diminue dangereusement – il est descendu de 20.000 en Asie. A ce jours, la plupart des efforts de conservations ont eu peu de succès. Les canards qui se sont échappés ou on été relâchés ont crée des populations sauvages dans d’autres pays. Notamment au nord de l’Europe.

La parade amoureuse du mandarin est impressionnante et colorée : il fait semblant de boire et secoue ses plumes. Quand la femelle a choisi son partenaire  » pour la vie « , tous deux se mettent à la recherche d’un nid, bien à l’abri, en hauteur. La femelle à toujours le dernier dans le choix du logis, qu’elle décore de duvet. Puis elle pond un certain nombre d’œufs ovales et blancs qu’elle couve elle-même pendant que le male cherche de quoi manger. Les petits éclosent en quelques heures et commencent leurs vie de manière mouvementée : leurs mères les appelles depuis le sol et grimpe sur le bord du nid – qui peut-être à 10 mètres au-dessus du sol – et se jettent dans le vide. Bizarrement, les canetons ne se font pas mal, car leurs ailes minuscule et légères freinent leur chute. Une fois sur le sol, ils restent près de leurs parents jusqu’à ce qu’ils sachent nager et voler.

Le mandarin se nourrie le jour et la nuit – sur la terre ferme, dans les arbres, en plongeant dans l’eau ou en barbotant à la surface. Il est omnivore. Il mange des graines, des fruits à écale, des glands et des plantes aquatiques – notamment des nénuphars et des algues, qui poussent dans les rivières et les lacs qu’ils habitent. Il apprécie également les escargots et les insectes. Si il est assez rapide, il attrape de petits poissons, des poissons rouges et ou encore les biens étranges bébés de la carpe koï.